Depuis vingt ans, la sexualité a pris une place de plus en plus importante dans la pop culture, que ce soit à travers la télévision, le cinéma, la musique, ou encore la littérature et les séries. C'est à se demander si les scénaristes ne passent pas plus de temps à écrire des scènes olé olé qu'à développer leurs personnages. Mais réjouissons-nous, car grâce à ces nouvelles représentations, les tabous tombent ! Merci à "Sex and the City" pour avoir ouvert la voie, même si la série a un peu laissé entendre que la sexualité est l’apanage des femmes citadines avec une bonne situation et un penchant pour le vin et les gossip.
Avouons tout de même que la pop culture peut offrir des perspectives éducatives et nuancées sur la sexualité, abordant des sujets importants comme le consentement, les agressions sexuelles, l’inclusivité et la diversité des relations. Ces représentations jouent un rôle clé dans l'éveil des désirs et la compréhension de la sexualité, influençant notre vision de l'amour et de l'intimité.
Cependant, il y a un hic : toutes les représentations ne sont pas bonnes à prendre. Un problème majeur réside dans l’accessibilité de ces contenus. Les jeunes ont facilement accès à des œuvres potentiellement influentes via des plateformes de streaming où le contrôle parental peut être limité. Cette exposition non régulée peut mener à une vision déformée des relations et de la sexualité en général.
Certaines œuvres par exemple idéalisent des dynamiques de pouvoir problématiques et se complaisent dans l’hypersexualisation, véhiculant des représentations malsaines, notamment pour les adolescent·e·s, perpétuent des images stéréotypées et des fantasmes irréalistes qui déforment la perception de la réalité.
Mais au-delà de ces aspects, l'impact de la pop culture sur notre santé mentale est un enjeu de taille. La manière dont la sexualité est représentée peut affecter notre bien-être psychologique, engendrant des attentes irréalistes, des insécurités ou au contraire, favoriser une meilleure compréhension et acceptation de soi dans le meilleur des cas.
Alors, quel pouvoir exerce vraiment la pop culture sur notre intimité ? Quels sont les dangers et les aspects positifs ? On va explorer tout cela dans cet article !
Les effets positifs de la pop culture sur notre sexualité
Diverses représentations de la sexualité apparaissent et évoluent dans la pop culture. Pour notre plus grand plaisir ! Certaines oeuvres de pop culture mettent en avant des relations variées, des parcours intimes divers, et oeuvrent, parfois sans le savoir, pour une éducation sexuelle positive.
L’éducation sexuelle et la sensibilisation à la santé sexuelle
C’est fou comme les films et séries peuvent nous permettre d’ouvrir les yeux sur des sujets différents. Certain·e·s psychologues affirment que le dessin animé Pixar Vice Versa peut faire office de bonne séance de thérapie préliminaire. C’est la même chose pour l’éducation sexuelle. Parfois plus instructifs que les cours coincés de biologie du lycée. Les séries et films qui osent parler franchement de la sexualité ont un impact certain. Vous voyez "Sex Education", cette série signée Netflix où une mère sexologue (très très badass et bienveillante) conseille et guide son fils et ses ami·e·s sur leur sexualité ?
- "Sex Education" n'est pas seulement un divertissement, c'est une fenêtre ouverte sur des discussions sérieuses. Cette série aborde des sujets comme le consentement, les agressions sexuelles, les troubles sexuels, les douleurs, les dysfonctionnements, la communication. Le tout avec une dose d'humour british comme on aime, tout en finesse et en sérieux. On s’attache à ces adolescent·e·s un peu maladroit·e·s qui apprennent à se découvrir. Et on en apprend sur soi-même par la même occasion en prenant du recul sur nos propres préoccupations passées ou présentes.
- "Orange Is the New Black" de son côté ne se contente pas de nous montrer la vie en prison. Elle explore les relations intimes entre femmes derrière les barreaux, brisant les tabous sur la sexualité en milieu carcéral. On dit souvent que la série a révolutionné la représentation de personnages LGBT avec un casting ultra diversifié et inclusif. Piper et Alex son devenues des icônes LGBTQ+ et ont contribué à une véritable sensibilisation de la sexualité contre les constructions hétéronomées habituelles.
On peut d’ailleurs parler d’éducation sexuelle informelle. Les médias peuvent être plus que des distractions ; ils peuvent être des guides. Certains spectacles ne se contentent pas de divertir, mais éduquent aussi sur des sujets importants. En fin de compte, ces séries sont un peu comme des cours clandestins de sexologie. Encore faut-il savoir faire le tri mais c’est un bon point de départ pour démystifier certains sujets encore tabous.
Les célébrités et influenceurs ne sont pas en reste. Les icônes ne manquent pas de nos jours. De Demi Lovato à Miley Cyrus, Harry Styles ou encore Billie Eilish, les personnalités embrassent le courage d’assumer leur sexualité et leurs différences. Idem quand Rihanna fait la promotion de sa ligne de lingerie Savage x Fenty en célébrant la diversité corporelle et la sexualité sans complexes, c'est comme une bénédiction pour la révolution intime et la sexualité safe !
L’exploration de la sexualité et l’inclusion
La pop culture a aussi le pouvoir d'élargir nos horizons sexuels et de célébrer la diversité. Elle dit haut et fort que chaque identité et orientation sexuelle mérite sa place sous les projecteurs. Regardez les séries comme "Pose" qui célèbrent la culture ballroom et l'expérience transgenre avec une beauté poignante. Une plongée dans le New York des années 80 qui ne vous laissera pas de marbre.
- L’éveil des désirs : la pop culture, avec ses récits captivants, a le pouvoir d'éveiller nos désirs et de nous pousser à explorer des émotions complexes. Des films comme "Nos étoiles contraires" et "Love, Simon" nous donnent envie de connaître l'amour et de ressentir ces papillons dans le ventre. Les sagas dystopiques comme "Hunger Games" et "Divergente" offrent des aventures amoureuses iconiques qui touchent le cœur des adolescent·e·s. De plus, les séries pour ados comme "Skins" et "Skam" explorent la complexité des relations amoureuses et sexuelles, offrant une perspective réaliste et souvent poignante sur les défis et les découvertes de la jeunesse. Ces œuvres nous rappellent que la quête de l'amour et de l'intimité est universelle et intemporelle, nous poussant à explorer nos propres désirs et à comprendre les multiples facettes de la sexualité humaine.
- La représentation LGBTQ+ dans les médias est cruciale pour la visibilité et l'acceptation. "RuPaul's Drag Race" n'est pas seulement un concours de drag queens, c'est une tribune pour les voix queer à travers le monde. La représentation de relations diversifiées dans les médias peut améliorer l'acceptation de la diversité sexuelle et de genre. Une étude de l'Université de Harvard a montré que l'exposition à des personnages LGBTQ+ augmente la compréhension et l'acceptation des personnes LGBTQ+ chez les téléspectateur•ices hétérosexuel•les. La représentation de personnages queers est donc une nécessité pour mettre fin aux violences à leur égard et construire une société plus safe et inclusive.
- Dans le domaine des produits de bien-être sexuel, la diversité et l'inclusion sont devenues des mots d'ordre. Chez Salty on s’inspire de nos persos de pop culture préférés et on embrasse toutes les identités et orientations, offrant des produits qui célèbrent la diversité et répondent aux besoins variés que vous pourrez connaître.
La pop culture n'est pas juste un miroir de la société, c'est un catalyseur pour le changement et l'acceptation. Elle nous invite à explorer, à nous éduquer et à célébrer nos différences, parce que la vie (sexuelle) est trop courte pour être ennuyeuse et uniforme.
L’amélioration du bien-être intime
La pop culture ne se contente pas seulement de divertir ; elle peut aussi jouer un rôle crucial dans notre bien-être intime. Elle peut contribuer à une vie sexuelle épanouie et à une meilleure compréhension de soi.
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Impact des représentations réalistes : les médias ont évolué au fil des années, passant de représentationsstéréotypées à des scènes plus authentiques et réalistes de l'intimité. Des séries comme "Sex Education" ont été applaudies pour leur approche franche et sensible du consentement et des diversités sexuelles. Ces représentations non seulement reflètent les défis réels que rencontrent les personnes dans leur vie intime, mais elles encouragent également une discussion ouverte et honnête. Qui n’a pas rêvé d’une scène où les personnages ont des conversations authentiques sur le sexe et les relations ? Des scènes qui montrent les hauts et les bas, les joies et les défis de l'intimité humaine sans le filtre glamour habituel. Ces moments sont rares, mais quand ils apparaissent, on en a des frissons. Comme lors de la mise en avant du Slow Sex; une pratique pour prendre le temps de se découvrir et découvrir l’autre, dans Normal People. Des scènes intimes qui ne sont pas là pour combler un vide, mais qui racontent l’histoire des deux personnages, Marianne et Connell. On est au plus proche de leur intimité, et ce couple dramatique nous attendrit profondément lorsqu’il nous embarque avec lui.
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Encouragement à l'utilisation de sextoys et produits de bien-être :les séries et films modernes ne se contentent plus de montrer des relations sexuelles traditionnelles. Ils explorent également l'utilisation de sextoys et de produits de bien-être pour enrichir l'expérience sexuelle. Des personnages comme Samantha dans "Sex and the City" ont popularisé l'idée que les sextoys peuvent être des outils pour le plaisir et l'exploration personnelle, pas seulement des gadgets obscurs cachés dans un tiroir. Chez Salty, nous nous inspirons de ces tendances pour offrir des produits qui répondent aux besoins modernes en matière de bien-être sexuel. Des sextoys innovants conçus pour le plaisir et le confort, aux lubrifiants naturels qui respectent votre intimité et la planète. Comme Jean Milburn, nous croyons en la qualité et en l'éducation comme clés pour une sexualité épanouie et saine.
La pop culture a le pouvoir de nous éduquer sur une sexualité plus saine, inclusive et consciente. Mais il y a des dangers à ne pas sous estimer. Comme pour tout, il faut savoir trier, se questionner, faire preuve d’ouverture d’esprit pour ne pas se laisser embarquer.
Les effets négatifs et les dangers de la pop culture sur notre sexualité
Les stéréotypes de genre et la pression sociale
La pop culture c’est pas tout beau tout rose, elle n’échappe pas aux stéréotypes sexuels (aussi prévisibles qu'un épisode de "Friends" en rediffusion). Les médias adorent catégoriser : la femme fatale, le macho sûr de lui, le bad boy mystérieux, le nerd timide qui a le droit à une relooking... C'est comme si chaque personnage devait être une caricature à lui tout seul. Merci, Hollywood, pour ces attentes irréalistes qui nous donnent l'impression que notre vie sexuelle devrait ressembler à un script de soap opera.
On a l’impression que chaque film, série ou publicité nous crie : "Voilà comment tu devrais être au lit !". Mais on n’a pas envie de ça, vraiment ! Ce qui continue de nous embêter ?
- La pression sociale : elle vient s'ajouter à la fête en nous disant que si notre vie sexuelle ou amoureuse ne ressemble pas à celle des héros de nos séries préférées, c'est qu'on rate quelque chose d'important dans la vie. Les médias nous bombardent avec des images de perfection et de performance, créant ainsi une sorte de FOMO(Fear Of Missing Out) pour les expériences relationnelles. On se sent parfois obligé•e de correspondre à ces images irréalistes pour être accepté·e ou aimé·e. Comme si notre valeur dépendait de notre capacité à reproduire ce qu’on voit à l’écran. Vous vous souvenez du clip de Taylor Swift « You Belong With Me » à ses débuts ? À la fin, la chanteuse intello enlève ses lunettes et se retrouve métamorphosée pour se rendre au bal de l’école auprès du quaterback et prendre sa revanche sur la peste populaire. Ou encore Katy Perry dans le clip “Last Friday Night” (même chose). Ce genre de transformation nous fait croire que notre valeur et notre attractivité dépendent de notre apparence physique et de notre conformité aux standards de beauté.
- Les stéréotypes de genre : Imaginez le héros musclé sauveur de la demoiselle en détresse, ou la femme fatale prête à tout pour séduire. Ces clichés sont non seulement usés jusqu'à la corde, mais ils perpétuent aussi des normes restrictives sur ce que chaque genre devrait désirer et comment il devrait agir au lit. Les médias ne se contentent pas de montrer des scènes de sexe, ils façonnent aussi notre perception de ce que cela devrait être. Pensez à ces séries où les personnages féminins attendent le coup de foudre et le grand amour ou au héros masculin qui ne sait pas tenir une conversation sans avoir une arrière pensée. Barney (HIMYM), Joey (Friends), c’est à vous qu’on parle. Merci, mais non merci Hollywood, on préfère des rôles un peu plus nuancés…
Mais ce n’est pas tout. On pourrait parler de l’hypersexualisation qui va bien au-delà des stéréotypes. Ces représentations affectent notre image corporelle et notre santé mentale, et c’est important d’en prendre conscience pour avoir une vision plus réaliste de la sexualité dans les médias.
L’hypersexualisation et ses conséquences
L’hypersexualisation : le phénomène où chaque produit de divertissement semble venir avec une dose généreuse de peau, peu importe le contexte. Oui, nous avons tous.tes vu ces publicités où même une simple boisson gazeuse ou un parfum peuvent devenir subitement suggestifs. Tout devient plus marketing et attrayant. On dirait que même dans un film de super-héros on doit avoir la scène de douche sexy obligatoire. Merci, industrie du divertissement, pour avoir rendu impossible de regarder une série en famille sans devoir expliquer pourquoi tout le monde est à moitié (ou complètement) nu. C’est à cause de ça qu’on ne veut plus regarder Game Of Thrones avec nos parents !
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Les dangers de l’hypersexualisation : ce n'est pas juste un phénomène esthétique, elle a de vraies répercussions sur notre image corporelle et notre santé mentale. Les études montrent que l'exposition à des images hypersexualisées peut contribuer à une image corporelle négative chez les adolescent·e·s, qui se comparent aux corps parfaits qu’iels voient à l’écran. Les adolescent·e·s sont en effet confronté·e·s à l’hypersexualisation dans les mangas et animés ou dans les jeux vidéos. Dans les Shōnen comme One Piece, Naruto ou Dragon Ball, les héroïnes aux formes généreuses et les héros masculins obsédés sont monnaie courante (vous savez quand le personnage d’animé saigne du nez). Dans les jeux vidéo, Lara Croft est le personnage féminin qui fait vendre des licences. Cette tendance à présenter des corps idéalisés et sexualisés participe grandement à l’établissement de normes irréalistes auprès des plus jeunes. Mais le pire dans tout ça, c’est que les femmes sont les principales concernées. Une étude publiée dans Psychology Today indique que l'exposition à des images hypersexualisées dans les médias augmente l'anxiété et la dépression chez les jeunes femmes, puisqu’elles se comparent d’avantage que les hommes. Notre petit doigts nous dit que Pamela Anderson dans Alerte à Malibu y est pour quelque chose.
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Créer des oeuvres plus réalistes et respectueuses de la diversité : Quand chaque personnage à l'écran ressemble à un modèle de fitness, cela laisse-t-il une place pour la diversité corporelle et l'acceptation de soi ? Non seulement cela peut affecter notre estime de soi, mais cela crée aussi des attentes irréalistes sur ce à quoi ressemble un corps "sexy". Il est essentiel que la pop culture montre une sexualité qui reflète la diversité humaine. La représentation positive et réaliste de la sexualité peut encourager une meilleure acceptation de soi et des autres, tout en réduisant la pression pour correspondre à des standards impossibles, et détruire les idées reçues qui entourent la sexualité. Pénélope featherington dans Bridgerton est la preuve que l'amour n'est pas réservé qu'aux mannequins filiformes de magazine de mode. Merci à elle 🫶
Fantasmes et dangers de l'imaginaire
Maintenant, parlons des fantasmes. Chacun·e a ses rêveries secrètes inspirées par les films et séries. On ne juge personne, les oeuvres ont toujours nourri notre imaginaire. Que ce soit le fantasme d’embrasser son âme soeur sous la pluie comme dans The Notebook (on ne vous le conseille pas, c’est le meilleur moyen de choper un rhume) ou de découvrir des plaisirs interdits comme dans "50 nuances de Grey", les oeuvres populaires alimentent nos désirs.
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Attention aux dangers de l'imaginaire : merci à vous, romances torrides pour avoir rempli nos têtes de fantasmes irréalistes. Ces contes de fées modernes où chaque rencontre se transforme en un feu d'artifice de désirs inassouvis peuvent parfois nous éloigner de ce qui est réellement important dans une relation intime. Après tout, il n'y a pas toujours de milliardaire mystérieux prêt à nous initier aux plaisirs de la vie (et entre nous, heureusement, ça pourrait vite devenir gênant…)
Les livres New Romance et Young Adult vont encore plus loin en prônant des relations ultra toxiques. Prenons ces scénarios où le tueur en série kidnappe la fille et finit par tomber amoureux d'elle, ou encore les intrigues de type "enemies to lovers" où l'on tombe amoureux·se de celui qui a essayé de nous tuer. Sans oublier ces personnages masculins avec un passé sombre et aucune notion de gentillesse, mais l'héroïne, avec son syndrome du sauveur, pense pouvoir le changer. La saga "After" est la parfaite illustration. Ces modèles de relations toxiques sont dangereux pour les jeunes filles (les plus friandes de ce genre) et peuvent changer leur perception sur le fonctionnement des relations humaines.
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Naviguer entre fantaisie et réalité : il est crucial de garder un pied dans chacun des mondes. Profitez des fantasmes comme d'une pause divertissante, mais ne les laissez pas dicter vos attentes dans la vie réelle. Se baser uniquement sur des fantasmes peut créer des attentes irréalistes dans nos relations. "Twilight" a rendu difficile de croire qu'une histoire d'amour pourrait impliquer autre chose que des vampires ou des loups-garous. Non, Jacob et Edouard n’existent pas, continuez de loucher sur vos posters si vous voulez.
La pop culture est un danger certes, mais on peut pas lui enlever le fait qu’elle nous aide à nourrir notre imaginaire, à rêver parfois. Il n’y a rien de mal à s’accorder une petite pause de temps en temps, tant qu’on reste conscient·e et qu’on arrive à dissocier la vraie vie des films. C’est simple, dans la vie on peut être romantique, mais aussi respectueux·se, bienveillant·e et à l’écoute de nos besoins et de ceux de nos partenaires.
En fin de compte, la clé réside dans notre capacité à consommer ces médias de manière critique et consciente, à choisir ce qui nourrit notre esprit et notre compréhension plutôt que de nous submerger dans des attentes irréalistes. L'éducation intime ne se limite pas aux leçons apprises à l'écran, mais s'étend à notre capacité à nous questionner, à apprendre de nos expériences et à cultiver des relations respectueuses et épanouissantes. La pop culture n'est pas un manuel de vie, c'est un miroir déformant de nos désirs et de nos peurs. Un peu comme des filtres Insta finalement…
Alors, continuons à regarder, à lire et à écouter avec un esprit ouvert et curieux. Car au-delà des images glamour et intrigues rocambolesques, il y a la vraie beauté de la diversité humaine et la richesse de la connexion authentique. C'est là que réside le véritable potentiel de la pop culture : non seulement de nous divertir, mais aussi de nous éclairer sur ce que signifie vraiment être humain.
Maintenant, parlons sérieusement. Entre "Too Hot to Handle" et "Call Me By Your Name", il y a un chemin à suivre pour une consommation intelligente de la pop culture. Que votre exploration de la sexualité soit audacieuse, éclairée et surtout, personnelle. Il n'y a pas de scénario parfait, mais il y a une histoire à écrire, la vôtre.
Autrice : Sarah Caudéran